Christine Virolle

Bonjour, présentez-vous ainsi que votre activité

Cadre de banque au service des professionnel(le)s depuis 35 ans. J’ai à cœur de rencontrer des porteuses de projets, avec des parcours de vie très différents, de les écouter pour pouvoir les conseiller au mieux.

Je suis maman de 3 grands fils, dont je suis fière pour les hommes qu’ils sont devenus et les valeurs qu’ils véhiculent. Rouennaise d’adoption depuis 30 ans.

Fidèle et loyale à mon employeur depuis 42 ans, j’ai su saisir toutes les opportunités de formation en interne pour gravir les échelons de la banque de réseau ; entrée « au guichet » j’ai occupé tous les postes en agence jusqu’à celui de Direction, je me suis ainsi frottée à la responsabilité d’un FDC et d’une équipe à manager.

Qu’est-ce qui vous a motivée pour rejoindre FCE ?

J’ai eu l’opportunité de rejoindre ce réseau via la recommandation d’une membre (Anne MADELINE). Cherchant  à  renforcer mon réseau et à pouvoir apporter mes compétences pour celles qui en ont besoin, consciente que les relations bancaires sont importantes et peuvent revêtir un côté stressant pour les entrepreneuses, quel que soit le stade de leur évolution.

Très bien accueillie par des femmes formidables, méritantes, courageuses, et qui ne perdent pas leur humour et leur soif de vivre pleinement leur aventure pro.

Votre fonction actuelle vous a-t-elle permis de tirer quelques constats sur l’entrepreneuriat féminin ?

Oui bien sûr, de part mon expérience professionnelle, j’ai été confronté à un large public d’entrepreneurs, les cheffes d’entreprises sont précises, rigoureuses, courageuses, organisées, résilientes, et franches,  qualités que l’on ne retrouve pas toujours chez les hommes, du moins dans la durée. Ils sont plus fougueux, ont soif d’aller plus vite et parfois tournent le dos aux difficultés.

Des conseils pour les futur-e-s chef-fe-s d’entreprise ?

Préparer son projet en étant accompagnée par les réseaux dédiés, les experts comptables et les banques.

Toujours prévoir un « plan B »,

Disposer bien sûr de liquidités suffisantes pour ne pas attendre un revenu immédiat, « se garder une poire pour la soif »

Faire un prévisionnel tenant compte de 3 hypothèses : basse, moyenne et haute, emprunter raisonnablement,

Tenir compte des observations des paires et des pro-accompagnants pour aménager le projet,

Ne pas voir trop grand de suite,

Savoir observer, être à l’écoute, avoir des qualités de médiatrice, négociatrice et Anticiper.

Ca fait beaucoup pour une seule personne, mais ce sont des essentiels, tout le monde ne peut être chef d’entreprise, c’est à mon avis un état d’esprit et un savoir être.